Piétons et cyclistes toujours en danger à Châtillon

Des trottoirs parfois bien trop étroits et qui servent toujours trop souvent de parking à voitures et scooters, des infrastructures cyclables peu nombreuses, souvent médiocres et réalisées sans esprit de continuité : la situation à Châtillon pour les usagers vulnérables n’est pas glorieuse. Revenons sur l’année écoulée …

Nous n’allons pas refaire tout l’historique, mais il nous paraît important de faire un bref rappel : Vélo Piéton Châtillon est née de la rencontre de deux personnes qui se déplaçaient l’une à pied, l’autre à vélo, dans les rues de la ville. Et qui en ont eu assez de subir. Le piéton, souvent accompagné d’une poussette et d’enfants, en avait assez de la circulation et du stationnement des véhicules motorisés sur les trottoirs (souvent étroits …) et rares aires piétonnes. Le cycliste, lui, constatait l’absence de réseau cyclable, et l’invasion impunie des rares bandes cyclables et sas vélo par les voitures et les deux roues motorisés.

Ainsi est né le collectif Vélo Piéton Châtillon, devenu une association loi 1901 au printemps dernier. Elle compte désormais près de 200 adhérents et de nombreux soutiens. Au cours de notre existence, nous avons toujours privilégié le dialogue et la pédagogie. Nous avons produit, gratuitement et sur notre temps libre, de nombreux conseils et documents destinés aux élus communaux et départementaux. Nous avons été reçus à plusieurs reprises à la mairie, pour y entendre parfois des promesses, mais trop souvent la confirmation que les choses n’évolueraient pas, ou peu.

Des espoirs … vite douchés

Ces derniers mois, nous avons eu quelques signaux positifs. L’installation cet été de panneaux cédez-le-passage cycliste (M12) à plusieurs carrefours de la ville, faisant suite à notre démarche sur le sujet impulsée six mois auparavant. La ville a également installé davantage d’arceaux de stationnement destinés aux vélo. Plus récemment, des sas vélo sont apparus à plusieurs carrefours. Ce n’est pas une faveur, ou un témoignage d’intérêt soudain pour les mobilités actives, mais simplement la matérialisation d’une évolution réglementaire : depuis cette année, les sas vélo sont obligatoires dans toutes nouvelles réalisations, et les gestionnaires de voirie doivent se mettre en conformité sur l’existant.

Malheureusement, dans la plupart des cas la ville ne respecte pas la loi, et en particulier le code de l’environnement : l’article L228-2 (plus connu sous le nom de Loi Laure) précise que « A l’occasion des réalisations ou des rénovations des voies urbaines, à l’exception des autoroutes et voies rapides, doivent être mis au point des itinéraires cyclables pourvus d’aménagements sous forme de pistes, marquages au sol ou couloirs indépendants, en fonction des besoins et contraintes de la circulation ».

En clair : quand la chaussée d’une rue est rénovée, la municipalité doit prévoir (idéalement) une piste cyclable séparée du trottoir, de la circulation et des voitures en stationnement, et au minimum une bande cyclable. Rappelons que concernant cette dernière, les largeurs préconisées officiellement par le Cerema sont :

  • 1,5 m hors marquage (T3-5U)
  • 1 m minimum très ponctuellement
  • 2 m maximum (attention stationnement sauvage)
  • Surlargeur préconisée de 0,5 m si stationnement latéral

Et pour une piste cyclable, le Cerema recommande au minimum :

  • Un séparateur infranchissable
  • Largeur de 2 m à 2,5 m (pistes unidirectionnelles)
  • Largeur de 2,5 m à 3 m (pistes bidirectionnelles)

Il se trouve que la ville compte à ce jour quelques dizaines de mètres à peine de linéaire de pistes cyclables, répartis de la façon suivante

  • la courte piste sur trottoir près du métro
  • sous le pont du Terminus de la ligne 13
  • Avenue de Verdun, entre le trottoir et la chaussée au sud du carrefour du général de Gaulle

Autant dire : quasiment rien. Vous pouvez d’ailleurs constater l’ampleur de ce désert cyclable via ce plan officiel mis en ligne sur le site de la ville – et pourtant déjà optimiste, puisqu’il indique des aménagements qui n’existent pas ou plus dans les faits, notamment Avenue de la Paix et Rue de Malakoff.

Une nouvelle piste a fait son apparition, boulevard de la liberté, devant le campus Orange. Elle est l’œuvre du département des Hauts-de-Seine. Ce pourrait être une bonne nouvelle, sauf qu’elle est étroite (bien loin des deux mètres minimum préconisés !), qu’elle n’est présente que dans le sens Est-Ouest, et surtout qu’elle s’interrompt juste avant le carrefour avec l’avenue de la République. En clair, les cyclistes sont jetés en pleine intersection, à l’endroit où ils sont justement les plus vulnérables … Cette vidéo de Stein Van Oosteren, président de l’association FaràVélo, est très parlante :

Il n’est d’ailleurs pas le seul à avoir constaté le problème que pose cette piste cyclable aménagée sans prendre en compte la nécessité de mettre en place une continuité cyclable sécurisée :

Ce n’est malheureusement pas le seul problème dans le « réseau » (qui n’en a que le nom) cyclable de la ville de Châtillon. Continuons l’inventaire, qui ne sera pas exhaustif – il faudrait des pages et des pages :

La rue des Pierrelais

Récemment rénovée, elle aurait du s’accompagner, en vertu de la loi Laure, de pistes cyclables. Qui seraient d’autant plus utiles que les véhicules motorisés roulent vite sur cet axe. La place ne manquait pas : la chaussée affiche NEUF METRES de large ! Or sur cette voirie départementale (D129), la mairie n’a pas voulue de la piste cyclable proposée par le département, car elle voulait maintenir le stationnement des voitures sur voirie. Une hérésie mais qui colle avec l’image de ville-parking digne des années Pompidou que la mairie souhaite perpétuer. A la place, la municipalité nous avait donc promis des bandes cyclables – pour respecter la réglementation à minima. Vous pouvez aller voir sur place : elle n’y sont toujours pas, plusieurs mois après la fin des travaux !

La rue Gabriel Péri

Rénovée en 2019, cette rue est très large. De chaque côté, du stationnement, avec une contre allée qui dessert à son tour du stationnement. Pourtant, pas le moindre aménagement cyclable : la municipalité enfreint délibérément la réglementation. « Ça viendra plus tard, quand les travaux seront finis », nous a-t-on répondu. Quels travaux ? La chaussée est refaite, et nous ne voyons ni piste cyclable, ni même une bande cyclable. Le maintien d’une large chaussée où le trafic motorisé est à la fois dense et (trop) rapide est une injure faite aux usagers vulnérables. Ce n’est pas tolérable.

L’Avenue de la Paix

Cette rue est l’exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire en matière de voirie : elle est étroite, bordée de maisons (avec allée et garage pour y stationner sa voiture …) et pourtant elle est pourvue de stationnement de chaque côté. Stationnement aménagé à moitié sur le trottoir, et à moitié sur la maigre bande cyclable qui s’interrompt juste avant le rétrécissement de chaussée : un aménagement quasi criminel, puisque les cyclistes sont subitement jetés en plein trafic, et que nous dénonçons depuis notre création. D’une part, le stationnement aménagé sur trottoir est illégal (suivez ce lien pour en savoir plus), d’autre part la bande cyclable est inutilisable. « Nous allons refaire l’aménagement, ne vous inquiétez pas », nous a lancé l’adjoint concerné en début d’année. Cet été, les services municipaux ont bien refait le marquage. A l’identique. Le stationnement sur trottoir – trottoir par ailleurs fort étroit pour les piétons – est maintenu, et la bande cyclable est toujours rigoureusement inutilisable. Quand la provocation le dispute à l’incompétence …

Sachez que le stationnement illégal sur trottoir a quasiment été institutionnalisé à Châtillon : rue de Bagneux, des panneaux vont jusqu’à inciter les automobilistes à utiliser le trottoir pour stationner – au mépris de la réglementation en vigueur depuis près de deux décennies, donc – quitte à obliger les piétons, parents avec poussette et personnes à mobilité réduite à devoir emprunter les chaussée pour se déplacer, et donc être mis en danger. Une situation intolérable qui ne semble pas émouvoir nos élus, dont le modèle d’urbanisme et les notions de mobilités individuelle accusent plusieurs décennies de retard.

La rue de Malakoff

C’était l’une des rares rues de Châtillon à bénéficier d’une bande cyclable sur toute sa longueur. Cette rue a sens unique est toutefois devenue une route bidirectionnelle a double sens sur une courte portion (située à l’est), afin de satisfaire les habitants des résidences qui économisent ainsi 300 mètres au volant de leur voiture, et n’ont plus à parcourir la rue en sens unique. La bande cyclable a ainsi été supprimée pour faire de la place à cette deuxième voie dédiée au trafic motorisé. La sécurité des usagers vulnérable est ainsi sacrifiée pour le confort flemmard de quelques dizaines d’automobilistes. Quand certaines villes progressent, Châtillon régresse …

Des rues pleines de pictos contre-productifs

C’était déjà le cas dans certaines rues, et notamment dans le prolongement de la rue de la Paix : des pictos « vélo » sur la droite de la chaussée, mais sans ligne discontinue pour délimiter une bande cyclable. Ce type de picto solitaire ne fait absolument pas partie des aménagement préconisés officiellement, il n’a aucun intérêt, et il est même contre-productif : il pourrait laisser entendre que les cyclistes n’ont le droit de circuler que dans les rues où sont présents ces pictogrammes, alors qu’un vélo est reconnu par le code de la route comme un véhicule dont sa place légitime est sur la chaussée.

Le problème ? Ces dernières semaines, ces pictos se sont multipliés dans les rues de Châtillon. Le pire, c’est qu’ils ont très souvent été peints très près des véhicules en stationnement, en contradiction totale avec le code de la route (à lire ici), c’en est à se demander ni nos élus ont déjà entendu parler de ce recueil de textes réglementaires. D’autres fois, ces pictos invitent … à venir percuter un trottoir, ou des véhicules en stationnement. Ils n’ont donc aucun intérêt sinon mettre davantage en danger les cyclistes, qui souffrent déjà du mépris municipal et de l’absence d’infrastructures dédiées sur la quasi totalité de la commune. Voici quelques exemple de ces pictogrammes :

Que la mairie ne nous consulte pas avant de réaliser des aménagements, soit. Même si nous serions les premiers ravis à dispenser gracieusement nos conseils et notre expertise dans le domaine. Mais qu’elle persévère à commettre infraction sur infraction, et à pondre des aménagements totalement ubuesques, nous avons du mal à comprendre la logique. Et à en juger par les réaction des habitants de la ville sur les réseaux sociaux, nous ne sommes pas les seuls :

La remarque vaut pour les autres aménagements cyclable, comme ces pince-roues installés devant Carrefour Market, finalement retirés face au mécontentement exprimé par les cycliste. En effet, ce type d’installation ne permet pas de sécuriser correctement un vélo stationné, et il voile les roues avant des vélos qui y sont glissés :

Et malheureusement, le sort des piétons n’est pas plus enviable. Qu’il s’agissent des enfants, des adultes, des seniors, des parents avec poussette, des personnes à mobilité réduite qui marchent avec des béquilles ou se déplacent en fauteuil roulant, toutes et tous ont bien du mérite à essayer de se déplacer dans la ville. Pour rappel, depuis 12 ans, la largeur MINIMALE d’un cheminement piéton est de 1,40 m, comme le précise cet arrêté. Et encore faut-il que le trottoir en question ne soit pas encombré :

Certains scooters stationnent au même endroit sur le trottoir ou une place piétonne depuis des mois, des années, alors qu’ils auraient dû finir à la fourrière le jour même. Un enfant peut s’y brûler gravement, certaines lourdes motos sont à peine posées sur une instable béquille latérale, et ces engins ne sont pas arrivés là en se téléportant : les conducteurs y circulent avant d’y stationner. Ce n’est tout simplement pas acceptable. Or ces scènes sont visibles un peu partout dans la ville :

La (sur)vie des piétons sur les trottoirs et places

Notre réunion du 16 octobre à la mairie en présence du maire, de plusieurs adjoints et de la responsable de la police municipale n’aura malheureusement pas changé grand chose. Une présence ponctuelle des policiers municipaux devant les écoles pour déloger les parents indélicats qui stationnent sur le trottoir le temps de déposer leur(s) enfant(s), une verbalisation accrue au bout de la rue Gay Lussac pour les automobilistes qui confondaient le trottoir avec un parking, et en condamnaient l’usage et … c’est à peu près tout.

La ville a également fait installer des panneaux plastique, rappelant la réglementation, devant les écoles afin de dissuader le stationnement très gênant des voitures et des scooters sur les trottoirs :

Il aurait toutefois été souhaitable que la municipalité elle-même montre l’exemple : a de trop nombreuses reprises, nous avons croisé des véhicules de la mairie stationnés sur le trottoir … et notamment devant les écoles, juste en face de ces panneaux qui rappellent une règle élémentaire du code de la route :

Et en bonus, un combo scooter + Duster de la police municipale sur le trottoir :

Et quand elle ne stationne pas sur le même trottoir que les scooters, la police municipale passe sans réagir devant un scooter qui circule sur le trottoir à l’heure de la rentrée des classes le matin, à 10 mètres de l’entrée de l’école Jules Verne … En dehors du fait que c’est une infraction grave, en plein Vigipirate, ce conducteur de scooter pourrait potentiellement être l’auteur potentiel d’un carnage …

Dans de nombreuses rues, scooters, motos et voitures stationnent encore impunément sur les trottoirs et aires piétonnes, parfois avec la caution du maire. Alerté sur le fait que les policiers municipaux, par le président de l’association, refusaient littéralement de verbaliser les deux roues motorisés qui circulaient et stationnaient allée Edgar Brandt, le maire a répondu dans un courrier que les « arceaux installés leurs sont destinés ». Une réponse hallucinante, et à l’opposé de la réglementation : en effet, le code de la route précise (article R417-10) : « Est considéré comme gênant la circulation publique l’arrêt ou le stationnement d’un véhicule (…) Sur les trottoirs lorsqu’il s’agit d’une motocyclette, d’un tricycle à moteur ou d’un cyclomoteur (…) Dans les aires piétonnes, à l’exception des engins de déplacement personnel et des cycles sur les emplacements aménagés à cet effet« . Un cycle, c’est un vélo. Donc lorsque des arceaux sont présents sur un trottoir ou une place piétonne, ils sont destinés aux seuls vélos et non, comme le laisse entendre de façon totalement irresponsable Jean-Pierre Schosteck, aux deux-roues motorisés ! Par ailleurs, avant de stationner sur un trottoir ou une aire piétonne, un scooter ou une moto y circule, ce qui occasionne gêne, bruit, pollution et surtout danger pour les piétons, en particulier les enfants !

Mais notre maire n’est guère conscient ni soucieux de ces problèmes, lui qui se déplace essentiellement à bord de son gros SUV avec chauffeur, et qui trouve par ailleurs que la vidéosurveillance est un procédé sournois – car il s’est fait verbaliser pour avoir stationné sur une place de livraison. Faut-il rappeler une nouvelle fois au maire de Châtillon qu’être élu ne dispense pas de respecter la réglementation ?

L’autre problème qui se pose est l’indolence et la latence face aux problème constatés : appelés des dizaines de fois pour des véhicules stationnés sur l’entrée des voies pompier rue Voltaire (un comportement qui peut, en cas d’incendie, mettre en péril des dizaines de vies humaines), les policiers municipaux se déplacent et verbalisent, et c’est une bonne chose. Mais ça ne suffit pas : il faut revoir l’aménagement pour empêcher physiquement ces stationnements sur trottoir – qui, par ailleurs, gênent et mettent en danger les piétons qui souhaitent traverser cette rues, à l’issue d’une esplanade où ils sont nombreux à passer.

Même chose pour la piste cyclable à Châtillon centre, utilisée comme parking par les clients de la sandwicherie. La municipalité se retranche derrière le fait que c’est une voirie départementale : un adjoint ne peut-il pas, depuis toutes ces années, appeler le conseil départementale et exiger une action rapide, tant cet aménagement met les cyclistes en danger ?

Aucune consultation préalable des usagers !

Outre le fait que les aménagements existants sont soit inexistants, soit de piètre qualité, en particulier pour les cyclistes, les aménagements récents réalisés sans concertation avec les usagers – qui sont les premiers concernés, et souvent de bon conseil, sont contre productifs et mêmes dangereux. Le peu qui est fait est trop souvent mal fait. Ça vaut pour les cyclistes, comme nous venons de l’évoquer avec de multiples exemples, mais aussi pour les piétons. Prenez un mètre, et mesurez la largeur du trottoir dans les rues qui viennent d’être refaites : les 1,40 m réglementaires y sont rarement. Et ce n’est pas faute de place : c’est tout simplement parce que la municipalité privilégie bien trop souvent le stationnement automobile à la sécurité et au confort des piétons. L’un des pires exemples est la rue Sadi Carnot dans sa partie Sud. Pourtant refaite voici quelques années, elle compte une voie trop large pour la circulation des véhicules motorisés, et deux trottoirs dont l’un est transformé en parking ! Une situation qui dure depuis de nombreuses années, connue et même cautionnée par le maire : piéton, circulez (mais pas là, du coup), y’a rien à voir !

Dans de trop nombreuses rues, l’impunité entretenue depuis des décennies par la municipalité a des conséquences désastreuses : les voitures, les scooters et les motos ont envahi les trottoirs de certains quartiers, parfois à proximité des crèches, écoles et collèges, mettant en danger enfants et adolescents au quotidien. Impunité telle que les coupables n’hésitent plus à jouer les fiers à bras devant leurs victimes :

Une situation dénoncée par de nombreux habitants de la commune, mais sans grand effet : il faut dire que la police municipale se réveille un peu tard, et que même avec de la bonne volonté, il faudra plus que quelques semaines pour endiguer ce fléau qu’elle a elle-même cautionné par son inaction.

En conclusion : il ne s’agit pas de se précipiter avant les élections municipales. De toutes façons, ce n’est pas en trois mois que cette situation de mépris des usagers vulnérables, qui souffrent de décennies d’absence d’aménagement et d’inaction de la police municipale, aura des chances d’évoluer positivement et de façon radicale. Certains signes sont encourageants, mais ils ne suffisent hélas pas à compenser la situation pénible, voire dangereuse, que subissent à la fois les piétons et les cyclistes au quotidien dans Châtillon. Nous ne demandons pas à être systématiquement consultés, même si nous serions ravis de faire profiter la municipalité de notre expertise gracieuse, mais nous ne comprenons pas pourquoi de l’argent est gaspillé pour empirer la situation. Alors que si nous travaillions ensemble – le maire, ses adjoints, les responsables de la voirie, la police municipale … – en bonne intelligence, tout le monde serait gagnant. Nous espérons que les choses finirions par évoluer, que la ville offrira des trottoirs et des pistes cyclables décents, qui ne seront plus transformés en parking pour les voitures et en raccourcis pour les scooter, et que la circulation sera apaisée avec une généralisation de la limitation à 30 km/h et des rues aménagées en conséquences. Le plus tôt sera le mieux.